Tous les articles par Franck LADRIÈRE

Réseau de canaux et d’irrigation avec planches de culture

Profil type d’un réseau de canaux de drainage et d’irrigation avec planches de culture

Ce système de drainage et d’irrigation d’une parcelle cultivable consiste à modeler les planches pour leur donner une forme bombée. Il est très ancien. Le profilé réalisé au bulldozer est maintenu chaque année par un labour en planches. Ce système demande un entretien régulier des canaux à chaque campagne. Bien que relativement coûteux à mettre en place, les productions réalisées sur ce système sont bonnes et pratiquement comparables à celles des parcelles à drainage enterré (rendement potentiel = 90 % de celui obtenu avec un drainage enterré – Rapport technique INRA 2019). Le niveau de risque de non-fonctionnement est quasi nul. Ce système a pour principal inconvénient d’être mal adapté aux conditions de culture mécanisées. Les canaux à créer font généralement de 0,80 m de profondeur sur 1 m de large, toutefois dans les zones très humides (tourbes, savanes…), afin d’augmenter le rabattement de la nappe libre, les canaux peuvent être creusés à 1,5 m voir plus.

Pour la création d’un réseau de canaux agricoles créé dans le respect du cahier des charges travaux, la rétrocession pour l’agriculteur est généralement comprise entre 12 et 15 euros par ML.

Piste agricole

Profil type d’une piste double canal

La plateforme à une largeur de 5 à 6 m, la chaussée à une largeur de 4 m avec une courbe type dôme avec d’un côté au minimum la création d’un canal de drainage de protection de la piste pour l’évacuation des eaux pluviale de 60 à 80 centimètres de profondeur et de 80 cm a 1 m de largeur voire plus si le terrain s’y prête. Avec un entretien adapté la piste a une durée de vie de 5 ans. Toutefois, le schéma général doit s’adapter aux contraintes du terrain : profil tout en remblai, profil tout en déblais, niveau de pente en travers, nature des sols, besoins exogènes en grave latéritique…

Pour la création d’une piste agricole créée dans le respect du cahier des charges travaux, la rétrocession pour l’agriculteur est généralement comprise entre 25 et 30 euros par ML.

Juridique, Fiscal & Réglementaire

Cet espace regroupe l’ensemble des textes, avis officiels et documents de référence encadrant les programmes d’investissements agricoles financés en Guyane.

Vous y trouverez les fondements juridiques du dispositif, les règles fiscales applicables, les obligations réglementaires à respecter ainsi que les validations administratives obtenues. Une ressource essentielle pour garantir la conformité et la sécurité de chaque opération.

Notes de synthèse et échanges DGFIP

CR Réunion DAAF – DRFIP

Modèles de baux & conventions

Modèle bail à ferme

Textes de loi & rescrits

Articles du CGI sur le dispositif Girardin IR et IS

Articles du BOFIP sur le dispositif Girardin IR et IS

Rescrit fiscal éligibilité pistes et canaux

Rescrit fiscal taux de rétrocession exploitant

Rescrit fiscal définition programme d’investissement

Courriers officiels & réponses ministérielles

Lettre députée C. Berthelot nov 2011

Lettre Ministre F. Baroin Janv 2012

Lettre députée C. Berthelot Nov 2015

Lettre Président CTG R. Alexandre Avril 2016

Lettre Ministre Pau-Langevin Avril 2016

Documentation technique

La documentation technique d’Agridom rassemble l’ensemble des référentiels, guides et spécifications nécessaires à la conception et à la réalisation des programmes d’investissements agricoles en Guyane.

Vous y trouverez les normes applicables ainsi que les bonnes pratiques de construction et d’entretien. Cet espace est conçu pour offrir une information fiable, claire et immédiatement opérationnelle.

Référentiels opérationnels

Procédure de mise en place des investissements

Justificatifs nécessaires à la constitution d’un dossier d’investissement

Définition Programme d’investissement

Schémas types & coupes techniques

Piste agricole

Réseau de canaux

Rapports techniques

Figures de l’agriculture en Guyane

Rapport Strat’emh – Durée utilisation améliorations foncières Mai 2025

Programme de développement rural de la Guyane 2014-2020

Rapport CIRAD – Enherbements plantations Guyane 2018

Rapport CIRAD – Guide fertilité en Guyane 2019

Rapport FEADER – Développement rural 2021

Rapport CIRAD – Autosuffisance alimentaire 2021

Rapport Agreste – Utilisation du territoire 2022

Rapport Sénat – Foncier agricole outre-mer 2023

Mémento 2024 Guyane

Activité et Offre de Services

Agridom accompagne le développement agricole en Guyane en pilotant et sécurisant les projets d’aménagements agricoles.

Notre équipe assure une prise en charge complète des dossiers, analyse de faisabilité, accompagnement administratif, suivi des travaux et contrôle de conformité, afin d’offrir aux exploitants un service fiable, rigoureux et transparent.

Agridom se positionne ainsi comme un partenaire de terrain, engagé pour une agriculture durable et structurée en Guyane.

Organisation

Organigramme

Présentation de l’activité

Plaquette présentation Agridom

Argumentaires & présentations commerciales

Flyer Agridom Exploitants Version 1

Flyer Agridom Exploitants Version 2

FAQ

Procédure de mise en place des investissements

Chaque projet d’aménagement suit les étapes de validation suivantes :

Ouverture et étude de faisabilité

Collecte des premiers justificatifs par Agridom : le dossier est en phase 1 (Potentiel)

Visite technique et définition du programme de travaux

Visite sur site pour :

  • Confirmer la réalité du projet et les besoins d’aménagement,
  • Valider la faisabilité technique,
  • Renseigner le programme dans Agrigestion.
  • Le dossier passe alors en phase 2 (Développement)

Validation de principe du projet

Présentation du dossier et du programme de travaux lors de la réunion hebdomadaire avec Paris.

En cas d’avis favorable, envoi de la lettre de mission à l’exploitant.

Le dossier passe alors en phase 3 (LMI) puis 4 (Devis)

Réalisation des travaux

L’exploitant réalise les travaux conformément au programme validé. Le dossier est en phase 5 (Attente travaux terminés)

À l’achèvement des travaux, il adresse au back-office un jeu de photos datées illustrant les aménagements réalisés.

Contrôle interne de fin de travaux

Vérification par le back-office de la complétude du dossier (pièces, programme initial, photos).

Présentation du dossier finalisé et des photos à Paris pour accord sur la conformité des travaux avant mesure.

Constat des travaux par le géomètre

Après validation du comité, mandat donné au géomètre pour réaliser le mesurage des travaux. Le dossier passe en phase 6 (Constat géomètre)

À réception du constat :

  • Vérification par le back-office de la cohérence des données du géomètre avec le dossier (surfaces, linéaires, nature des travaux).
  • En cas de conformité, le dossier passe en phase 7 (à valider) puis en phase 8 (Programme Validé) dès la validation par Paris.
  • Information transmise à l’organisme financeur pour demande de validation de financement.

Validation par l’organisme financeur et contractualisation

Après validation de l’organisme financeur, le dossier passe en phase 9 (Contrat prestation).

Le back-office adresse à l’exploitant la convention de prestation à signer.

Dès retour de la convention signée, l’organisme financeur effectue le règlement du dossier suivant les différents phases de signature, dossier qui est ensuite archivé.

Cas pratique n°10 – Mise en valeur d’une zone dédiée aux cultures tropicales mixtes (Zone J)

Objectif

Créer un bloc expérimental combinant plusieurs vivriers tropicaux.

Investissements

  • drainage périphérique,
  • rainurage interne,
  • accès dédié.

Justification

L’unité expérimentale J est un projet agricole autonome, décidé séparément.
Il s’agit d’une finalité nouvelle, différente des zones A à I.
Programme distinct selon BOI-SJ-AGR-40.

Cas pratique n°9 – Création d’une unité de culture d’ananas (Zone I)

Objectif

Développer une zone dédiée à l’ananas sur un sol sableux nécessitant un drainage particulier.

Investissements

  • fossés continus,
  • canaux profonds,
  • piste de service.

Justification

Le choix de la parcelle I, ses contraintes hydriques et sa production spécifique constituent un nouveau projet indépendant.
La finalité est propre → pas de cumul possible.

Cas pratique n°8 – Déploiement d’une petite unité horticole sur la zone H

Objectif

Implanter une pépinière horticole sur 0,5 ha.

Investissements

  • irrigation par micro-aspersion,
  • réseau de drainage léger,
  • desserte piétonne stabilisée.

Justification

La vocation horticole H n’a aucun lien économique ou technique avec les unités précédentes.
Chaque projet horticole nécessite un schéma spécifique → autonomie incontestable.